PHENOMER

Phénomènes d’eaux colorées dus aux proliférations de microalgues

Contexte

En 2019, le GIEC a inscrit le lien direct entre les efflorescences nuisibles et massives de microalgues, le changement climatique et la qualité des eaux côtières (eutrophisation). En effet, certains phytoplanctons ont la capacité de se multiplier rapidement sous des conditions environnementales favorables (apports en nutriments, variations de la stabilité de la colonne d’eau, température de l’eau), mais leur développement massif peut s’avérer nuisible pour les écosystèmes marins, l’industrie alimentaire, le tourisme, l’économie locale et la société. Les épisodes d’hypoxie/anoxie qui peuvent suivre une efflorescence microalgale sont responsables de la mort massive de la flore et faune benthique et des poissons, impactant également les activités d’aquaculture et de pêche.

Méthodologie

Basé sur une approche de science participative (citoyens exerçant une activité professionnelle sur le littoral ou pour le loisir), ce projet améliorera la façon dont les eaux colorées sont suivies et contrôlées sur le littoral français métropolitain et d’outre mer. En effet, le rôle du citoyen comme sentinelle de l'environnement est crucial pour un meilleur recensement des eaux colorées, en augmentant la couverture spatiale et temporelle des observations et contribuant ainsi à accéder à une meilleure visibilité des phénomènes d’eaux colorées (distribution, phénologie, intensité, espèce responsable) et leurs impacts en France.